http://www.sies.fr/diff_nat/2019-2020/diff_nat_2019-2020_2.htm
Le SIES, LE syndicat indépendant ! |
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Au sommaire de ce message : - Editorial : Déterminés à défendre la Fonction Publique, nos retraites et celles de nos enfants ! - La mise en place de la démocrature que le SIES dénonce régulièrement depuis deux ans dans ses publications s’accélère avec l’application de la scélérate Loi Dussopt, dite de « transformation de la fonction publique » qui supprime le paritarisme. - Mutations : la transparence des opérations et le droit des candidats à un traitement équitable sont, à compter de cette année, totalement remis en cause. - Rapport « Mission Territoires et Réussite » : En marche vers la territorialisation de l’éducation nationale et de l’éducation prioritaire. - L’effet négatif du « transfert primes / points » sur le montant de la GIPA : un énième avatar de l’arnaque que constitue le protocole PPCR. - Nous voulons être, et rester, des professeurs, et non devenir des animateurs socio-culturels ! - Cotisation / Adhésion |
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Déterminés à
défendre la Fonction
Publique,
nos retraites et
celles de nos
enfants !
Après la
mobilisation
historique du 5
décembre, la grève a
été une nouvelle
fois majoritaire le
10 décembre, avec
une participation
très importante aux
manifestations
interprofessionnelles.
Le SIES a
attentivement écouté
le discours du
Premier ministre
prononcé mercredi 11
décembre devant le
Conseil économique,
social et
environnemental. Les
annonces sont
inacceptables, le
premier ministre
maintient le projet
de
retraite par points
qui instaure
également la
retraite à 64 ans.
Le gouvernement
entend organiser la
paupérisation afin
d’inciter les
salariés et les
fonctionnaires à
travailler plus
longtemps.
Les misérables
augmentations
promises,
sous conditions,
aux professeurs et
aux CPE constituent
une inadmissible
duperie, à l’instar
de la
prime « mutation »
qui serait versée
aux professeurs qui
accepteraient de
changer
régulièrement
d’établissement.
Devoir muter pour
toucher des points
de retraite, après
avoir attendu de
nombreuses années
avant d’obtenir
l’établissement
souhaité, ça vous
tente ?
Pour compenser le
préjudice causé par
la retraite par
points par rapport
au calcul actuel,
effectué sur la base
de l’indice détenu
durant les six
derniers mois de la
carrière, il
faudrait rémunérer
les professeurs à la
hors classe, dès
leur entrée dans le
métier.
Des milliers d’euros
devraient être
versés mensuellement
à ceux qui sont
actuellement en
milieu de carrière,
afin d’éviter la
diminution du
montant de leur
future pension. Cela
représenterait 10
milliards, somme que
le Président de la
République
annonçait,
lors de son discours
à Rodez le 3 octobre
2019,
ne pas vouloir
attribuer.
Après avoir tenté
d’opposer les
français les uns aux
autres en fonction
de leur métier et de
leur régime de
retraite, la
tactique du
gouvernement
consiste désormais à
diviser les salariés
et les
fonctionnaires au
sein de chaque
profession en
fonction de leur
date de naissance
(né avant ou après
1975) tout en
« jouant la
montre », en misant
sur le pourrissement
de la situation et
sur un éventuel
épuisement des
forces.
Pouvons-nous nous
résigner à ce que
nos enfants et
petits enfants
subissent un système
dont nous refusons
qu'il s'applique à
nous-mêmes ? Si la
retraite par points
devait s'appliquer
en étant assortie de
la « clause du grand
père », qui peut
raisonnablement
croire que ce
gouvernement (ou un
autre) ne reviendra
pas à la charge dans
quelques années,
pour changer une
nouvelle fois les
règles et imposer la
retraite universelle
par points à ceux
qui avaient
initialement été
épargnés ? Ces
derniers seront
alors beaucoup moins
nombreux pour
pouvoir se défendre
efficacement.
Tout en s’appuyant
sur la collaboration
des syndicats
réformistes,
le gouvernement
entend poursuivre un
bras de fer avec les
professeurs,
l'ensemble des
fonctionnaires et
des salariés du
privé et les
syndicats qui
défendent réellement
les intérêts
matériels et moraux
de leurs mandants,
pour tenter
d'imposer sa réforme
délétère.
Prétendant vouloir
maintenir la
retraite par
répartition, le
Président de la
République et son
gouvernement
préparent le terrain
pour la mise en
place d’une retraite
par capitalisation.
Régulièrement
révélées au grand
jour, leurs
accointances avec
les assureurs et les
multinationales
proposant des fonds
de pension
traduisent
clairement le projet
de société qu’ils
veulent imposer.
Le SIES rejette en
bloc la retraite par
points et réaffirme
son attachement
indéfectible au mode
de calcul de la
pension civile à
partir de l’indice
détenu durant les
six derniers mois de
la carrière. Le SIES
revendique une
augmentation
substantielle de la
valeur du point
d’indice et une
revalorisation
significative des
différentes grilles
indiciaires
sans aucune
contrepartie.
Comme il l’a fait
dès le 5 décembre,
le SIES appelle à la
reconduction de la
grève.
Le SIES appelle
également, avec
l’intersyndicale
nationale, à faire
de la journée du
mardi 17 décembre
une nouvelle journée
interprofessionnelle
massive de grève et
de manifestations.
Nous poursuivrons
jusqu’au retrait !
La mise en place de
la démocrature que
le
SIES
dénonce
régulièrement depuis
deux ans dans ses
publications
s’accélère avec
l’application de la
scélérate Loi
Dussopt, dite de
« transformation de
la fonction
publique » qui, en
supprimant le
paritarisme, retire
aux fonctionnaires
toutes leurs
protections
statutaires et donne
à l’administration
un pouvoir proche de
celui qu’elle
détenait avant 1945.
Les petits chefs se
frottent les mains !
Dans ce contexte
sinistre,
la diminution du
nombre d’inscrits
aux concours se
poursuit
cette année encore,
cela se traduit par
une
dramatique
diminution du niveau
de recrutement.
La réforme de la
formation des
enseignants
parachèvera la
catastrophe.
En effet, le
ministère prévoit de
majorer de façon
totalement
disproportionnée le
poids de l’oral (70
%) dans le nouveau
concours, avec une
épreuve
« d’entretien sur la
motivation du
candidat et sa
connaissance de
l’environnement et
des enjeux du
service public de
l’éducation ». La
seule épreuve
disciplinaire sera
une épreuve écrite
comptant pour 15 %
seulement avec une
note éliminatoire
placée à 5/20, mais
pouvant être ajustée
en fonction des
disciplines. L’autre
épreuve écrite sera
didactique, le
candidat devant
élaborer une
séquence pédagogique
en s’aidant de
ressources trouvées
sur internet.
Le
SIES
considère que
l’autorité d’un
professeur repose
essentiellement sur
la maîtrise de la
discipline qu’il
enseigne.
http://www.sies.fr/courriers_publications/communiques/editorial_decembre_2019.htm Dans une dictature, les syndicats sont interdits en dehors du syndicat unique. Dans une démocrature, on n’interdit pas les syndicats, mais on supprime l’instance dans laquelle ils siègent, ou bien on retire toutes ses compétences à cette instance. En s'attaquant aux Commissions Administratives Paritaires qui sont la pierre angulaire de la défense individuelle et collective des agents et qui garantissent la transparence des opérations, le gouvernement prive les fonctionnaires de toute protection statutaire, collective et syndicale afin de les livrer aux griffes de managers locaux. C’est une guerre éclair qui nous est déclarée ! Le SIES appelle l’ensemble des personnels à prendre conscience de la gravité de la situation et à se mobiliser contre la Loi Dussopt qui est en lien avec la réforme des retraites et les projets de "redéfinition du métier". http://www.sies.fr/courriers_publications/communiques/loi_dussopt.htm Mutations : la transparence des opérations et le droit des candidats à un traitement équitable sont, à compter de cette année, totalement remis en cause. http://www.sies.fr/courriers_publications/communiques/mutations_loi_dussopt.htm Rapport « Mission Territoires et Réussite » : En marche vers la territorialisation de l’éducation nationale et de l’éducation prioritaire. L’effet négatif du « transfert primes / points » sur le montant de la GIPA (Garantie Individuelle du Pouvoir d'Achat) : un énième avatar de l’arnaque que constitue le protocole PPCR. http://www.sies.fr/courriers_publications/communiques/GIPA_2019_tranfert_primes_points_PPCR.htm Notre site internet et toutes les informations et publications qu'il contient sont rendus possibles par le travail bénévole des responsables du SIES et par le paiement régulier de leur cotisation syndicale par les adhérents du SIES. Le syndicat n’emploie pas de secrétaire, l’ensemble du travail syndical est réalisé par des professeurs qui communiquent leur numéro de téléphone personnel aux adhérents. Le SIES est financièrement indépendant. Cela garantit sa pleine indépendance de pensée et d’action. Le SIES ne reçoit pas de subventions et refuse les ressources publicitaires, contrairement à d’autres syndicats confédérés grassement subventionnés avec de l’argent public à tel point qu’ils pourraient fonctionner sans adhérents. Pour adhérer au syndicat indépendant, cliquez ICI http://www.sies.fr/adhesion.htm Nous voulons être, et rester, des professeurs, et non devenir des animateurs socio-culturels !
Défense de l'école Républicaine. Pas d’émancipation sans instruction ! Le SIES, le syndicat qui défend la transmission des savoirs, des savoir-faire et l’autorité des professeurs. Le SIES, le syndicat qui défend votre liberté pédagogique et la reconnaissance de vos compétences disciplinaires. Le SIES, le syndicat qui refuse que les professeurs deviennent des animateurs socio-culturels.
Indépendance idéologique Le SIES regroupe des adhérent(e)s aux idées politiques différentes, mais qui partagent les mêmes revendications professionnelles et syndicales. L’indépendance idéologique inscrite dans les statuts et le règlement intérieur du SIES implique que ses dirigeants ne doivent exercer aucune responsabilité que ce soit dans un parti politique ou une association assimilée. Le SIES traite exclusivement de sujets en lien avec l’Ecole et la corporation. Sans compromission et quelle que soit la couleur politique du gouvernement, le SIES combat les réformes qu’il juge contraires aux intérêts de l’école républicaine et aux intérêts matériels et moraux des professeurs. Ne pas adapter ses revendications, ni adoucir ses propos, selon que la gauche ou la droite soit au pouvoir, ne pas trahir ses mandats historiques et les convictions de ses adhérents et sympathisants, c’est cela la véritable indépendance syndicale !
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Site internet du SIES : http://www.sies.fr
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