- qui défend la transmission des savoirs et des savoir-faire, le rôle de l’école étant avant tout d’instruire les élèves.

- qui défend l’autorité des professeurs et leurs intérêts matériels et moraux.

- qui défend l’Ecole Républicaine, la laïcité, la méritocratie, un service public d'instruction et d'éducation de qualité.

- qui défend la liberté pédagogique individuelle et la reconnaissance des compétences universitaires et disciplinaires des professeurs face aux pédagogistes qui prétendent que l’élève peut « tout découvrir par lui-même » et « construire seul ses propres savoirs ».

- qui refuse que les professeurs deviennent des animateurs socio-culturels.

- qui refuse la démagogie et qui rappelle que la réussite scolaire d’un élève n’est pas un droit et qu’elle se mérite par le travail et les efforts fournis.

- qui refuse la soumission des professeurs et de notre institution devant les élèves et les familles.

- qui refuse la soumission de l’École Républicaine devant les communautarismes et les religions.

- La multiplication des actes d'incivilité et de violence envers les professeurs et l’impunité pour leurs auteurs.

- La dévalorisation morale et sociale de notre profession.

- Le renoncement, le laxisme, la démagogie, l'abaissement des exigences et du niveau et le nivellement par le bas (« primarisation » du second degré notamment du collège, « secondarisation » de l’enseignement supérieur).

- La suppression de la notation au nom de l’idéologie et la mise en place d’une évaluation « bienveillante » par compétences ayant pour seul but de tenter de masquer la baisse du niveau des élèves et de généraliser le passage automatique en classe supérieure façon « tapis roulant » de la maternelle à la terminale quels que soient le niveau et les efforts fournis par l’élève.

- Le pouvoir accru donné aux chefs d’établissement, aux inspecteurs, aux parents se comportant en « consommateurs » d’école.

- La dégradation continue de nos conditions de travail. L’augmentation de la charge de travail.

- Les réunions stériles et les emplois du temps « à trous » visant à nous caserner.

- La perte considérable du pouvoir d'achat des professeurs.

Nous considérons qu’il n’y a pas d’émancipation sans instruction.

Nous dénonçons les conséquences catastrophiques pour les élèves, comme pour les professeurs, de décennies de pédagogisme et de laxisme.

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