Combien de morts faudra-t-il encore ?
La barbarie et le terrorisme islamiste ont une nouvelle fois frappé la France, la République et son École, notre civilisation. Après Samuel Paty, Dominique Bernard, professeur de lettres, a été assassiné. Nos collègues sont tombés sous les coups de couteau de ce qu’il convient de qualifier d’ennemi de l’intérieur. Le SIES adresse ses sincères condoléances à la famille de Dominique Bernard, à ses proches et ses collègues de travail. Nos pensées vont également aux trois blessés, à leurs familles meurtries, aux personnels de la cité scolaire Gambetta-Carnot d’Arras et aux élèves traumatisés.
Vous
ne trouverez pas les mots
« terrorisme islamiste » dans le
communiqué de la plupart des autres syndicats.
Certains mots leur sont impossibles à prononcer et
écrire, même lorsque les pires ignominies se
produisent, que ce soit en France ou dans d’autres
pays également victimes du terrorisme et d’actes
atroces que l’on n’avait plus connus depuis le
nazisme.
Vous qui, il y a quelques mois, faisiez le jeu et le pari du chaos pour renverser le gouvernement et prendre le pouvoir par la rue, souffliez sur les braises et attisiez la haine des émeutiers et des pilleurs souvent mineurs qui ont mis le pays à feu et à sang et que vous encouragiez en expliquant que la France était « islamophobe » et la police atteinte d’un « racisme systémique » ; vous qui, il y a encore quelques semaines, appeliez les élèves à manifester devant les lycées, pour le port de vêtements religieux et contre la prétendue « politique islamophobe » de l’éducation nationale ; vous qui posiez fièrement devant des établissements scolaires aux côtés d’élèves, souvent instrumentalisés, et de personnels vêtus de vêtements religieux et véhiculant un message politique ; vous qui soutenez les procédures de référé-suspension devant le Conseil d’État contre la courageuse circulaire du ministre Gabriel Attal ; vous qui qualifiez de « racistes » les chefs d’établissement et les professeurs qui veulent simplement faire appliquer la laïcité et permettre à l’École de la République de rester un sanctuaire où savoirs et savoir-faire devraient pouvoir être dispensés sereinement afin de permettre l’émancipation de tous les élèves, quel que soit le milieu social dont ils sont issus et quelle que soit leur croyance religieuse ; vous qui vous êtes vendus pour un plat de lentilles, par calcul politique ou électoraliste ; vous qui mettez systématiquement une cible sur la tête de tous ceux qui ont le malheur de ne pas penser comme vous, les exposant ainsi sciemment aux attaques de fanatiques religieux ; vous qui vous êtes systématiquement opposés à ce qu’un établissement scolaire porte le nom de Samuel Paty pour « ne pas faire le jeu de l’extrême droite » ou « pour ne pas faire le jeu des réactionnaires » ; pour une fois, soyez dignes. Gardez vos larmes de crocodile, vos leçons de morale et votre « bien-pensance ». Vous êtes les instruments, voire les complices, de ceux qui nous font la guerre. Vos renoncements successifs, vos accommodements, vos compromissions, vos complaisances, vos allégeances, nous ont conduits à la terrible situation actuelle qui fait désormais de chaque professeur une cible potentielle. Jean-Baptiste
VERNEUIL - Président du SIES - et les membres du
Bureau du SIES Version au format .pdf pour impression et affichage
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